mercredi 17 février 2010

Absence

C'est les vacances.. Pour certains privilégiés.. dont je suis.. Je vous abandonne donc une fois encore.... Je serai de retour aux alentours du 1er Marx... Euh!.. Mars!... Je vous laisse deux textes pour patienter.. Le premier de ma pomme et déjà posté sur le blog "philo".. C'est à l'attention de ceux qui ne visitent pas... Le second, de Mr de la Boétie.. C'est long.. je reconnais.. Mais lisez ça et jugez de l'actualité d'un penseur de 18ans qui a écrit ça en 1576.... Qu'avons-nous fait de notre jeunesse?

1) , donc

Heisenberg et l'incertitude

La vache!.. Un moment, j’ai eu peur... J’étais au clavier, là, as usual, et c’était l’heure de la philo, sur France-cul, et là!.... Badablang!... Hume, scepticisme (prononcez “skeptissizem”...) , Schrödinger, Heisenberg, l’incertitude, le doute, la physique quantique.... Tout à coup, j’avoue, j’ai chancelé.... Ach!.. Le doute!.... N’aurais-je pas tout à fait compris?.... Il m’a fallu une demi-heure.... Et trente minutes, dans la vie d’un type comme moi, c’est absolument terrible!.... Il faut que je vous avoue une tare irrémédiable: je suis un scientifique..... Et pas un amateur, hein, un estampillé.... Bac plus cinq.... Et, conséquence mais autre tare insurmontable, je suis passé à la littérature par le biais du livre d’un physicien, W. Heisenberg, qui a pour titre: physique et philosophie. Heisenberg, c’est l’inventeur du principe d’incertitude..... Comme vous n’êtes pas forcément scientifiques vous-mêmes, je vous explique ce qu’est un principe: un “truc machin” qui s’applique et que l’on n’est pas, pour l’instant, capable d’expliquer. Celui d’Archimède est célèbre... Il y eût un long temps celui de Fermat mais un petit génie a réussi, celui-là, à le démontrer.... Ce qui n’est pas rien!.. Mais démontrer que les principes, au sens mathématique, des fois, ça décrit la réalité n’est pas une nécessité absolue... La seule chose qui manque, c’est la démonstration.... Mais les principes, en général, eux, décrivent la réalité, avec ou sans... Je suis donc absolument désolé d’avouer ici que ma pensée repose sur un principe... ce qui signifie que j’espère que, quelque jour, il sera enfin démontré... Ce qui est une tare, j’en conviens.. Et, je m’en excuse, je suis donc comme tout le monde: j’ai des certitudes..... Cela avoué, on pourrait causer de la nature des certitudes de chacun.. Là, je sens qu’on va se fâcher... Et, donc, voilà que France-cul attaque au marteau-piqueur ma certitude fondatrice: le principe d’incertitude de W. Heisenberg. Tout est passible de remise en cause, vous dites? Ben, évidemment, c’est d’ailleurs pour ça que j’en suis bouleversiffié... Je pourrais vous parler de votre propre capacité à vous remettre en cause.... Ce ne serait pas triste... Mais ce ne serait qu’une défense.... Une justification....

Au bout d’une demi-heure, je me suis rendu compte que les invités de l’émission étaient tous des littéraires. Alors vous allez me dire que je me suis raccroché à mes branches... Ces foutus littéraires n’y connaissent rien en sciences et c’est donc normal, pour moi, qu’ils paraissent à côté de la plaque... Et vous aurez raison... Sauf que, si vous me lisez, vous savez que je viens de mettre le doigt sur un problème que j’ai déjà soulevé: le manque de culture scientifique qui concerne, par exemple, un homme comme Camus, qui ne conclut à “l’absurde”, à mon sens, que parce qu’il manque cruellement du recul que pourrait lui donner une culture scientifique dans sa conception de l’univers. En gros, ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas qu’il n’y a rien à comprendre.... C’est, pour le moins, un peu court.... Autrement dit : ce n’est pas parce qu’on ne trouve pas de sens à l’organisation de la matière qu’il n’y a pas de sens à l’organisation de la matière.. Mais c’est encore assez faible, comme vertige... Parce que, lorsqu’on jouit d’une éducation scientifique rigoureuse, ce dont on s’aperçoit, à terme, c’est que l’absence de sens n’est pas en soi un problème. Mieux!, que c’est la recherche de sens qui interdit de trouver un sens éventuel.... Parce que toute quête de sens est obligatoirement une réduction du champs du possible.... Pour moi, cette constatation repose sur la lecture du livre de W. Heisenberg. Je suppose qu’il existe d’autres chemins pour en arriver à ce point. Mais ce qui est essentiel dans les considérations philosophiques de Heisenberg, c’est qu’il existe des limites intangibles à notre quête de savoir, à la recherche de sens. En énonçant qu’on ne peut, mathématiquement, pas connaître à la fois la position et la vitesse d’une particule, Heisenberg pose un jalon, sème un caillou, qui nous dit une chose: on ne peut pas tout savoir. En d’autres termes: la science a ses propres limites et ne pourra pas percer tous les mystères de la matière, de la vie, de l’univers.... A partir de lui, on sait que c’est impossible.... La géométrie, me disait un maître d’école de mon enfance, c’est l’art de raisonner vrai sur des figures fausses... Et peu m’importe, en vérité, de savoir si Heisenberg a ou non découvert un vrai principe, démontrable ou non. Il a levé un coin du voile sur notre devenir: depuis lui, on sait qu’il existe, qu’il pourrait exister, des choses, des phénomènes, qu’on n’expliquera jamais. Il a fixé une borne à la connaissance. Un putain de pavé dans la mare de tous ceux qui croient que le progrès peut mener toujours plus loin. D’un point de vue littéraire ou bien psychologique, ce genre d’affirmation génère logiquement une protestation évidente: la première limite au savoir de l’Homme, c’est bien entendu l’Homme lui-même. Ce qu’il trouve dépend entièrement de ce qu’il cherche.... Mais aussi des moyens qu’il se donne pour le rechercher. En particulier de sa capacité à remettre en cause ses propres certitudes. C’est d’une logique imparable. Si j’admets que la connaissance pourrait avoir des limites, c’est qu’il m’est favorable d’admettre que la connaissance peut en avoir. C’est exactement le genre de protestation que vous soulevez lorsque vous tentez d’expliquer à un quidam que la vitesse de la lumière est une barrière infranchissable pour notre forme d’organisation. Immédiatement, vous pouvez voir dans ses yeux le doute bonhomme s’installer, doute qui repose sur une croyance: si on ne parvient pas à franchir la vitesse de la lumière, c’est évidemment parce qu’on n’a pas inventé le moteur capable de nous y propulser. Ce n’est qu’une question de temps. Et bien non. Ce n’est pas une question de progrès. C’est tout bonnement impossible. Ce genre de limite posé à l’imaginaire humain n’est pas très bien pris. Comme si on remettait en cause la liberté fondamentale de l’être humain en énonçant des vérités intangibles de cette sorte. C’est agaçant. Je pense que poser une limite au savoir humain est du même ordre. En ce sens, Heisenberg est un des rares très grands esprits de notre histoire. Une rupture véritable dans l’univers de la pensée... Mais si l’agacement est votre tasse de thé, je peux en rajouter: je connais d’autres limites aux possibilités de la matière.

Quant à mon émission, je me suis rassuré lorsque j’ai entendu l’un des intervenants expliquer très sérieusement que l’impossibilité face à laquelle nous a amenés Heisenberg tenait uniquement à la nature même de la mesure, c’est à dire à la perturbation introduite dans la mesure par l’instrument lui-même. Et ça, désolé, on n’en sait rien. Et on est bien incapable de l’affirmer. Peut-être que c’est l’instrument... Ce qui est la version la plus simpliste.... Mais peut-être que c’est une propriété intrinsèque de la matière. On n’en sait absolument rien. Et on n’en saura probablement jamais rien. Cette émission portait sur les philosophes sceptiques. Il est notable de constater que les intervenants ne semblaient pas atteints, eux-mêmes, par un doute quelconque sur la capacité de l’Homme à connaître... Mais peu importe, au fond, de savoir si oui ou non Heisenberg a énoncé ou non un principe. Un véritable principe. Qui se vérifie ou se vérifiera quoi qu’on fasse ou sache. Ce qui compte, c’est qu’il a mis le doigt sur une problématique dont tous les scientifiques les plus performants ont toujours eu une conscience vague mais profonde: l’Homme ne peut pas tout savoir. C’est un concept absolument révolutionnaire aujourd’hui encore.

PP


et 2)

J’en arrive maintenant à un point qui est, selon moi, le ressort et le secret de la domination, le soutien et le fondement de toute tyrannie. Celui qui penserait que les hallebardes, les gardes et le guet garantissent les tyrans, se tromperait fort. Ils s’en servent, je crois, par forme et pour épouvantail, plus qu’ils ne s’y fient. Les archers barrent l’entrée des palais aux malhabiles qui n’ont aucun moyen de nuire, non aux audacieux bien armés. On voit aisément que, parmi les empereurs romains, moins nombreux sont ceux qui échappèrent au danger grâce au secours de leurs archers qu’il n’y en eut de tués par ces archers mêmes. Ce ne sont pas les bandes de gens à cheval, les compagnies de fantassins, ce ne sont pas les armes qui défendent un tyran, mais toujours (on aura peine à le croire d’abord, quoique ce soit l’exacte vérité) quatre ou cinq hommes qui le soutiennent et qui lui soumettent tout le pays. Il en a toujours été ainsi : cinq ou six ont eu l’oreille du tyran et s’en sont approchés d’eux-mêmes, ou bien ils ont été appelés par lui pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les maquereaux de ses voluptés et les bénéficiaires de ses rapines. Ces six dressent si bien leur chef qu’il en devient méchant envers la société, non seulement de sa propre méchanceté mais encore des leurs. Ces six en ont sous eux six cents, qu’ils corrompent autant qu’ils ont corrompu le tyran. Ces six cents en tiennent sous leur dépendance six mille, qu’ils élèvent en dignité. Ils leur font donner le gouvernement des provinces ou le maniement des deniers afin de les tenir par leur avidité ou par leur cruauté, afin qu’ils les exercent à point nommé et fassent d’ailleurs tant de mal qu’ils ne puissent se maintenir que sous leur ombre, qu’ils ne puissent s’exempter des lois et des peines que grâce à leur protection. Grande est la série de ceux qui les suivent. Et qui voudra en dévider le fil verra que, non pas six mille, mais cent mille et des millions tiennent au tyran par cette chaîne ininterrompue qui les soude et les attache à lui, comme Homère le fait dire à Jupiter qui se targue, en tirant une telle chaîne, d’amener à lui tous les dieux. De là venait l’accroissement du pouvoir du Sénat sous Jules César, l’établissement de nouvelles fonctions, l’institution de nouveaux offices, non certes pour réorganiser la justice, mais pour donner de nouveaux soutiens à la tyrannie. En somme, par les gains et les faveurs qu’on reçoit des tyrans, on en arrive à ce point qu’ils se trouvent presque aussi nombreux, ceux auxquels la tyrannie profite, que ceux auxquels la liberté plairait.
Au dire des médecins, bien que rien ne paraisse changé dans-notre corps, dès que quelque tumeur se manifeste en un seul endroit, toutes les humeurs se portent vers cette partie véreuse. De même, dès qu’un roi s’est déclaré tyran, tout le mauvais, toute la lie du royaume, je ne dis pas un tas de petits friponneaux et de faquins qui ne peuvent faire ni mal ni bien dans un pays, mais ceux qui sont possédés d’une ambition ardente et d’une avidité notable se groupent autour de lui et le soutiennent pour avoir part au butin et pour être, sous le grand tyran, autant de petits tyranneaux.
Tels sont les grands voleurs et les fameux corsaires ; les uns courent le pays, les autres pourchassent les voyageurs ; les uns sont en embuscade, les autres au guet ; les uns massacrent, les autres dépouillent, et bien qu’il y ait entre eux des prééminences, que les uns ne soient que des valets et les autres des chefs de bande, à la fin il n’y en a pas un qui ne profite, sinon du butin principal, du moins de ses restes. On dit que les pirates ciliciens se rassemblèrent en un si grand nombre qu’il fallut envoyer contre eux le grand Pompée, et qu’ils attirèrent à leur alliance plusieurs belles et grandes villes dans les havres desquelles, en revenant de leurs courses, ils se mettaient en sûreté, leur donnant en échange une part des pillages qu’elles avaient recélés.
C’est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres. Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s’ils valaient quelque chose. Mais on l’a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n’en souffrent souvent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d’endurer le mal et d’en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l’endurent et n’y peuvent mais. Quand je pense à ces gens qui flattent le tyran pour exploiter sa tyrannie et la servitude du peuple, je suis presque aussi souvent ébahi de leur méchanceté qu’apitoyé de leur sottise. Car à vrai dire, s’approcher du tyran, est-ce autre chose que s’éloigner de sa liberté et, pour ainsi dire, embrasser et serrer à deux mains sa servitude ? Qu’ils mettent un moment à part leur ambition, qu’ils se dégagent un peu de leur avidité, et puis qu’ils se regardent ; qu’ils se considèrent eux-mêmes : ils verront clairement que ces villageois, ces paysans qu’ils foulent aux pieds et qu’ils traitent comme des forcats ou des esclaves, ils verront, dis-je, que ceux-là, si malmenés, sont plus heureux qu’eux et en quelque sorte plus libres. Le laboureur et l’artisan, pour asservis qu’ils soient, en sont quittes en obéissant ; mais le tyran voit ceux qui l’entourent coquinant et mendiant sa faveur. Il ne faut pas seulement qu’ils fassent ce qu’il ordonne, mais aussi qu’ils pensent ce qu’il veut et souvent même, pour le satisfaire, qu’ils préviennent ses propres désirs. Ce n’est pas le tout de lui obéir, il faut encore lu complaire ; il faut qu’ils se rompent, se tourmentent, se tuent à traiter ses affaires, et puisqu’ils ne se plaisent qu’à son plaisir, qu’ils sacrifient leur goût au sien, qu’ils forcent leur tempérament et dépouillent leur naturel. Il faut qu’ils soient attentifs à ses paroles, à sa voix, à ses regards, à ses gestes : que leurs yeux, leurs pieds, leurs mains soient continuellement occupés à épier ses volontés et à deviner ses pensées.
Est-ce là vivre heureux ? Est-ce même vivre ? Est-il rien au monde de plus insupportable que cet état, je ne dis pas pour tout homme de coeur, mais encore pour celui qui n’a que le simple bon sens, ou même figure d’homme ? Quelle condition est plus misérable que celle de vivre ainsi, n’ayant rien à soi et tenant d’un autre son aise, sa liberté, son corps et sa vie ?
Mais ils veulent servir pour amasser des biens : comme s’ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu’ils ne peuvent même pas dire qu’ils sont à eux-mêmes. Et comme si quelqu’un pouvait avoir quelque chose à soi sous un tyran, ils veulent se rendre possesseurs de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu’on puisse dire être à sa personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté ; qu’il n’y a aucun crime plus digne de mort, selon lui, que l’avantage d’autrui ; qu’il n’aime que les richesses et ne s’attaque qu’aux riches ; ceux-là viennent cependant se présenter à lui comme des moutons devant le boucher, pleins et bien repus comme pour lui faire envie.
Ces favoris devraient moins se souvenir de ceux qui ont gagné beaucoup auprès des tyrans que de ceux qui, s’étant gorgés quelque temps, y ont perdu peu après les biens et la vie. Ils devraient moins songer au grand nombre de ceux qui y ont acquis des richesses qu’au petit nombre de ceux qui les ont conservées. Qu’on parcoure toutes les histoires anciennes et qu’on rappelle toutes celles dont nous nous souvenons, on verra combien nombreux sont ceux qui, arrivés par de mauvais moyens jusqu’à l’oreille des princes, soit en flattant leurs mauvais penchants, soit en abusant de leur naïveté, ont fini par être écrasés par ces mêmes princes, qui avaient mis autant de facilité à les élever que d’inconstance à les défendre. Parmi le grand nombre de ceux qui se sont trouvés auprès des mauvais rois, il en est peu ou presque pas qui n’aient éprouvé eux-mêmes la cruauté du tyran, qu’ils avaient auparavant attisée contre d’autres. Souvent enrichis à l’ombre de sa faveur des dépouilles d’autrui, ils l’ont à la fin enrichi eux-mêmes de leur propre dépouille.
Et même les gens de bien — il arrive parfois que le tyran les aime —, si avancés qu’ils soient dans sa bonne grâce, si brillantes que soient en eux la vertu et l’intégrité (qui, même aux méchants, inspirent quelque respect lorsqu’on les voit de près) ; ces gens de bien, dis-je, ne sauraient se maintenir auprès du tyran ; il faut qu’ils se ressentent aussi du mal commun et qu’ils éprouvent la tyrannie à leurs dépens. Tel un Sénèque, un Burrhus, un Trazéas : cette trinité de gens de bien dont les deux premiers eurent le malheur de s’approcher d’un tyran qui leur confia le maniement de ses affaires, tous deux chéris de lui, et bien que l’un d’eux l’eût élevé, ayant pour gage de son amitié les soins qu’il avait donnés à son enfance, ces trois-là, dont la mort fut si cruelle, ne sont-ils pas des exemples suffisants du peu de confiance que l’on doit avoir dans la faveur d’un méchant maître ? En vérité, quelle amitié attendre de celui qui a le coeur assez dur pour haïr tout un royaume qui ne fait que lui obéir, et d’un être qui, ne sachant aimer, s’appauvrit lui-même et détruit son propre empire ?


E de le Boétie, discours de la servitude volontaire, 1576.....

mardi 16 février 2010

Souvenir en Garance

Sur ce pont
tu étais si belle,
et ton atmosphère
tellement respirable.
De Garance,
et malgré le noir et blanc,
on s’imaginait
qu’il ne pouvait y avoir
que celui de tes lèvres.

lundi 15 février 2010

Loppsi

Loppsi2 ça s’appelle... Grâce à ça, ce gouvernement va s’autoriser à nous filmer partout et tout le temps (souriez, vous êtes filmés!..) et, surtout, à s’introduire dans nos ordinateurs pour nous surveiller... C’est pas du tout autoritaire, ça, comme procédé.... C’est hyper démocratique, c’est pas totalitaire pour un rond... Surveiller chacun de nous jusque dans son propre ordinateur... Et, comme d’habitude, évidemment, tout le monde pense qu’il est à l’abri.. C’est pour fliquer l’autre, pas moi.. Sauf que lorsqu’un processus est en marche, il est bien rare s’il ne se généralise pas, c’est bien rare lorsqu’il ne provoque pas d’abus.... Et qui va-t-on ainsi contrôler? Les délinquants? Je vous fous mon billet que très vite cette loi va virer à la surveillance des récalcitrants dans mon genre...

dimanche 14 février 2010

Botulisme

BHL s’est pris les pieds dans le tapis.... Le botulisme est une maladie paralysante... Et Botul un canular... Je ne vais pas prendre sa défense, hein, il a bien cherché les coups qu’il prend... Mais j’ai plus envie de rire que de me mettre en colère. Ce que je sais, surtout, c’est que ça pourrait bien arriver à quiconque passe sa vie dans les livres... Et à moi, en particulier... Mais ce qui est plus amusant encore, c’est la curée... Tous les imbéciles du monde y vont de leur petite phrase sarcastique et assassine sur le “philosophe” mondain. Encore une fois, pas question de prendre parti pour lui. Mais, parmi les chiens qui se livrent à l’hallali, il en est de beaucoup plus bêtes que lui, de bien pires, de beaucoup moins brillants, qui profitent de l’erreur pour régler des comptes personnels, quelque chose qui aurait à voir avec une blessure narcissique. Pourtant, l’histoire de la philosophie est pleine de gens qui ont raisonné sur des livres mettant en scène des personnages fictifs. Et j’en connais un, de livre, qui raconte autant de sornettes qu’il est permis d’en inventer et qui, pourtant, est considéré par beaucoup comme vrai. C’est bien entendu “Le” livre (Bible, Torah, Coran, au choix...) . Et je suis certain que parmi ceux qui se jettent aujourd’hui sur BHL, il en est un certain nombre qui pourraient avoir l’air aussi bête que lui si on les confrontait au fait que leur “livre” est aussi canularesque que ceux de Botul.... Mais, je l’avoue, l’aventure de l’ex-nouveau philosophe est assez marrante.... Risible... Rien de plus.... Comme on rit lorsqu’une vieille dame se casse la figure, tout en sachant que ce n’est, au fond, pas très drôle....

samedi 13 février 2010

C'est très compliqué...

Il m’arrive souvent d’entendre un commentateur de radio interrompre son invité sur le thème: vous jargonnez!. Stop!.. Nos auditeurs ne vont rien comprendre... Quand ce n’est pas l’invité lui-même qui s’interrompt en disant, tout à fait humblement: je m’excuse auprès des auditeurs, mais c’est assez technique. Ou bien c’est compliqué, ou bien c’est difficile à comprendre. Moi, dans ces cas-là, j’ai l’air con.... parce que je comprends... Je trouve pas ça compliqué, ni difficile, ni technique... Parce que je suis un génie? Je n’en crois rien... (Pas que je sois un génie, mais que ce soit la raison!...) Ce que je crois, c’est que les gens qui font la radio, comme ceux qui sont invités, sont à la fois imbus d’eux-mêmes, tellement qu’ils ne s’imaginent pas qu’on puisse comprendre ce qu’ils comprennent à peine, et très cons, tellement qu’ils ne comprennent absolument rien à ce que leur disent leurs invités ou bien que ceux-ci ne comprennent eux-mêmes pas grand chose à ce qu’ils disent....

vendredi 12 février 2010













Tiens!.. Une petite autre, pour la route... Mais, celle-là, avec un “voile”... Il est pas exactement placé où il faut pour provoquer un débat, mais bon, il est là.... A quoi servirait le beau, hein, s’il n’était pas provoquant?.... Au passage, je vous refile l’adresse du site.. Vous verrez, il y en a plein d’autres aussi chouettes...

http://www.cyrilstudio.ch/cyril-studio-galerie-photos-88-88.html

jeudi 11 février 2010

Tu vends?...

La Grèce, ... vous avez de la “Grèce”?... Et du “Portugal”? De “l’Espagne”?... De “l’Italie”?... Alors, vous vendez ou bien vous tenez? Si vous vendez, vous allez sauver les meubles... Et vous risquez de bousiller l’Euro... Vous me direz, l’Euro!... Mais si vous gardez, vous avez une chance de gagner plus.. Franchement, j’aimerais pas être à votre place.... Un tel dilemme, c’est insupportable... Vous êtes pas près de dormir tranquille... Vous allez devoir consulter... Je vous plains, vraiment!... Moi, j’ai rien, je parle sans savoir... Si mon avenir en dépendait, comment que je serais inquiet... On en parle, on en parle... Tout le tintouin ne fait qu’entretenir le doute.. Et, bien sûr, profite aux exploiteurs de doute... Des spéculateurs, on appelle ça.... Des gens qui, quoi que vous fassiez, vont s’en foutre plein les poches... Parce qu’ils s’en foutent totalement de vous et de l’Euro et qu’ils auront réussi à vous faire croire que ce qui est en jeu, c’est les trois noisettes que vous avez planquées dans votre banque... Et, vos noisettes, c’est “pas touche!”... Ce qui fait de vous les vrais responsables..... Alors, ducon, tu vends ou pas? ...

mercredi 10 février 2010

Dame actualité....

L’actualité, tout de même.. Les Haïtiens viennent à peine de prendre leur pays sur la tête et d’enterrer leurs 200 000 morts, et alors qu’ils vivent encore, et sûrement pour longtemps, dans des conditions de vie d’une précarité insoutenable et bien l’actualité, elle, elle saute déjà sur d’autres catastrophes... Là, c’est l’explosion d’une centrale aux USA... Cinq morts, vous vous rendez compte? Cinq morts!.... Quelle horreur!... Et ça fait les gros titres... On doit en conclure quoi? Qu’un mort états-unien vaut 40 000 morts haïtiens? Non, j’exagère....

mardi 9 février 2010

Bis....

Quoi de neuf? Ben, Diderot, je vous dis!... Encore? Mes excuses.. J’y reviens juste un brin pour m’expliquer un tantinet. En quoi Diderot serait-il, à mon sens, ébouriffant? Pour sa réflexion sur la non-existence de dieu. Ils sont quand même assez rares, avouez, les intellectuels reconnus dont l’oeuvre est ouvertement athée et antidéiste. Juste pour rire, trouvez-moi le nom du suivant, dans la liste chronologique. Et justement, tiens, suivant, chronologique, associés au mot “pensée”, pour un type dans mon genre, ça ramène à un certain Nietzsche, dont l’une des idées les plus fondamentales est le refus de la chronologie dans l’univers de la pensée. Archéologie est le terme qu’il choisit. Ce qui sous-entend qu’une pensée est construite à partir d’autres et que peu importe la date à laquelle elles ont été élaborées. Et il me semble que, pour ce qui concerne une certaine archéologie, celle qui refuse l’idée d’un dieu, Diderot occupe une place absolument irremplaçable.

lundi 8 février 2010

Quoi de neuf?

Quoi de neuf? Molière!....Cette phrase est attribuée à Sacha Guitry. Elle fut réactualisée en 1976 par S. Dali qui, en accord avec sa personnalité, demandait lui-même aux journalistes de lui demander : quoi de neuf? Quoi de neuf, Mr Dali?... Velasquez!... , il répondait, content de lui... Remarquez, de nos jours, si vous écoutez bien nos chers dirigeants, vous aurez remarqué qu’ils ne s’embarrassent même plus de l’étape intermédiaire: ils demandent eux-mêmes “pourquoi?” à tous bouts de champ.... Moi, si j’avais l’occasion, aujourd’hui, je vous demanderais de me poser la question: Quoi de neuf? Et ma réponse serait : Diderot!... Vous avez lu ça? En entier? .... C’est époustouflant.

dimanche 7 février 2010

Une, deux!..

Le service civique, dites donc... Une armée qu’on enverrait vers le peuple pour éduquer, soigner, former, ça me rappelle quelque chose..... Ah oui!.. l’Armée Rouge de Mao... On chie pas la honte, tout de même. On l’appelle comment? L’Armée bleue?... Notre cher gouvernement espère ainsi extraire du chômage dix mille jeunes gens... C’est toujours ça de gagné... Mais, dites moi, des gens payés par l’état qui sont employés à des tâches communes, on n’appelle pas ça des fonctionnaires? Je croyais qu’on n’embauchait plus de fonctionnaires....

samedi 6 février 2010

Toto Yoyo Tata

Toyota est dans la tempête... A cause d’un petit ressort qui récalcitre... La vie, tout de même!.. Un ressort... 20 grammes.. On est peu de choses!... Et là, tout devient grandiose.... Le cours de l’action baissera... Je parie sur 20%... Déjà, on se dit : tiens!.. y’en a encore qui font joujou.... Et quelques temps plus tard, évidemment, ça remontera.... Si vous aviez du Toyota, bien sûr, vous aurez vendu au plus haut, vous aurez racheté au plus bas et vous allez vous faire des couilles en or.... En quelques jours, vous allez gagner 10% de votre mise de base. Il va y a voir des baisés? Sans blague!.. On va les plaindre.. Le tout, c’était de vendre au bon moment, d’avoir l’info, quoi.... Vaé victis... Mais on apprend aussi qu’il y a plein de Toyota dans nos petites françaises... Et, inversement, plein plein de français dans vos Toyota.... En fait, nous roulons tous, ou presque, en Toyota.... Un monde for...mi...dable.... Qui, soi-disant, repose sur la concurrence et, en fait, aboutit.. à nous faire tous rouler dans la même bagnole.. Vous imaginez votre tête si, demain, l’Etat décide que vous aurez tous la même bagnole?... La révolution, vous nous faites!.... Mais!.. Quoi!.. Quand même, on est libre!.... Vous avez le droit d’y croire..... Imaginez qu’on décide pour vous qu’il n’y aura plus que trois modèles de voitures : une grande, une moyenne, une petite... Moi, je ne serais pas contre... Mais, vous, je suis sûr que vous seriez le lendemain dans la rue!... Je veux être libre, vous gueulerez!... Pourtant, c’est exactement ce à quoi vous a conduit le capitalisme, en douceur, hein!... Elles sont toutes pareil mais vous ne le voyez pas.... Le capitalisme, le libéralisme, il faut dire, parce qu’il y a “liberté” dedans, il repose soi-disant sur la concurrence..... Mon grand père disait un truc sur les moutons.. Il était un peu rustique, faut dire. Ça donnait : ces cons se font encul.... mais, en plus, ils fournissent le sable pour que ça fasse mal.....

Il y a vingt ans de cela, plus, peut-être, on voyait partout des Toyota affichant le célèbre slogan: “My Toyota is fantastic”. Sur l’une d’entre elles, le propriétaire, bricoleur de génie, avait transformé le message original en : “ My paranoyota is fantasmic”.... Un visionnaire!...

vendredi 5 février 2010

Tas de faschos...

Elle s’appelle Salima... Elle a 18 ans, elle est d’origine marocaine.... A cette minute, je ne peux dire si elle a ou non été renvoyée dans son pays d’origine où elle n’a aucune attache ni aucune famille. Ce que je peux dire, c’est que cette menace de renvoi est une pure honte. Et, disant cela, je sais que je n’ai rien dit, parce que ma protestation solitaire ne sera d’aucun effet. Quiconque a entendu s’exprimer cette enfant, parce que ce n’est qu’une enfant, n’a pu qu’être submergé par l’émotion dûe à la fois à notre impuissance et à sa situation absolument intolérable. Il va me falloir en faire plus. Je n’irai donc pas par quatre chemins: ce fait est positivement l’indice que je vis dans un pays fasciste. Cette constatation impose que le combat prenne d’autres formes. Je crois avoir noté dans l’opinion, du moins dans la part de l’opinion que ce genre de questions concerne, une certaine radicalisation. Ces faits ne vont pas pouvoir durer longtemps avant d’entraîner des conséquences violentes. Je suis fatigué d’entendre tous les “blancs” de ce pays, quel que soit leur bord, nier le fait que nous serions maintenant sous un régime autoritaire. Ce que ne voient pas ces gens, parce qu’ils sont blancs, c’est que, bon an mal an, et je le leur souhaite, “ils” ne sont pas confrontés au caractère fascho de leur pays, c’est que d’avoir affaire à “leur” police, c’est de l’ordre de l’arbitraire pour qui n’est pas “conforme”, c’est que ce pays est effectivement fascho mais pas pour eux. Parce qu’ils sont blancs. Mais la vie dans les “cités”, dans les “quartiers”, devient absolument impossible, indigne, insupportable. Et tous les gens qui y vivent savent bien le mensonge que nous perpétuons avec calme: mais non, mais non, ce n’est pas le fascisme.. Vous avez oublié ce qu’est le fascisme?... Ah oui?.. Et c’était quoi, alors, le fascisme? Le fait d’être déporté parce qu’on est juif, tzigane, homosexuel, communiste ou opposant? Arrêté au coin de la rue parce qu’on a une tronche “pas catholique”... Mais que se passe-t-il en France? Demandez à Salima, à Coupat, à tous les honnêtes citoyens qui ont subi une garde à vue.... Informez-vous... Devant un tel état de fait, la protestation ne suffit plus.... Il est temps de fourbir les armes... Qui sa plume, qui ses bras... Il est temps pour chacun de ceux qui ont une audience et une morale d’entrer en résistance et de dire simplement : ça suffit!....

jeudi 4 février 2010

Mort au tyran....

Qu’est-ce qu’on est bien, hein!... Je veux dire, qu’on est admirables, de ce côté-ci du mur. De l’ex-mur.... Et on l’a toujours été... Ça n’arrête pas, les films, les livres, le théâtre, sur les dictateurs de “gauche”. Castro, Ceaucescu, Mao, Pol Pot, Chavez, et, le meilleur, Staline... Le dernier en date, c’est un film... “Une exécution ordinaire”... Si on tente le contre-pied, évidemment, on passe pour un laudateur de Staline, un suppôt du tyran.... Un dinosaure rouge... Mais, sincèrement, ils sont où les films sur, ou, mieux, contre, Pinochet, Goebbels, Petain, Franco, Salazar, Videla, Valesa, Bush, Poutine, Berlusconi (oserais-je Sarko ????...).... Le coup à droite contre le coup à gauche, c’est quand? Je n’ai pas envie d’entrer dans le débat.... Débrouillez-vous... Mais, en bon nietzschéen, tout de même, quelques questions.... Dont une... Le coup de la femme qui soigne avec ses mains le dictateur odieux, une question : pourquoi elle y va? Par esprit de charité?... Pour soulager le pauvre homme, parce qu’elle est altruiste?.. Mon oeil!.. Elle y va comme une Tessier à son Mitterrand.. Pour sa promotion, elle y va... parce que l‘apposition de ses mimines sur l’impériale stature va lui rapporter.... Après, à distance, comme le “grand homme” est désigné comme le pire dictateur de tous les temps, on révise sa position: elle était obligée!.... Ironie du sort, l’actrice, c’est Marina Hands, fille de Ludmila Mikaël, elle-même fille de Pierre Dmitrienko, lui-même fils... d’un ”russe blanc”... Vous savez, ces “russes” qui ont fui la “révolution”... Hasard???... Ils sont où les films sur les “russes blancs”? Ces aristos qui ont préféré faire “taxi” à Paris que supporter la révolution?.... Et si vous croyez que je suis en train de faire l’apologie du “petit père” Staline, je vous suggère de vous interroger sur votre propre capacité à vous compromettre pour votre promotion... La servitude volontaire, ça s’appelle : il n’y a pas de maître s’il n’y a pas de valets... Sur ce sujet, je suis “clean”.... Je n’utilise pas ma notoriété, serait-elle ridicule, pour ma propre promotion.... D’aucuns pensent même que je ne le fais pas assez.... Je ne suis pas à vendre, définitivement... Qui peut en dire autant?

“Comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois tout d’un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de le contredire ?” - E de la Boétie - Discours de la servitude volontaire.... 1576.

mercredi 3 février 2010

Vos papiers!...

Le nombre de gardes à vue a augmenté en France dans des proportions inimaginables.... Si vous me lisez, vous savez que ce problème n’est pas une nouveauté pour moi comme n’est pas une nouveauté le fait que, d’une part, les conditions de détention pendant la garde à vue sont absolument indignes d’un pays dit évolué, et, d’autre part, que ça peut tomber sur n’importe lequel d’entre nous.. N’importe lequel... Comment appelez-vous un pays où chacun des citoyens est menacé, à tout moment, de se retrouver derrière des barreaux?.. Mais, par contre, pour ce qui concerne les commentaires, là, vraiment, on est dans la plus pure gaudriole. On peut rire de tout, paraît-il, et le meilleur des comiques est souvent involontaire. C’est Coluche, je crois, qui disait que lorsqu’un politicien a le choix entre investir dans les prisons ou dans les écoles, il choisit toujours les prisons, parce que, l’école, il est sûr de ne jamais y retourner. On s’émeut donc, dans le Landernau des élites de tout poil, non du fait que chaque citoyen peut se retrouver derrière des barreaux et être humilié par des flics aux méthodes de miliciens, mais à cause du fait qu’eux-mêmes pourraient s’y retrouver, par exemple un soir de beuverie.... Et les voici qui nous expliquent que ce n’est pas normal, quand même, de se faire “fouiller au corps”, entendez jusque dans certains orifices, parce qu’on a été piqué ivre au volant... Tout de même!.. Faut pas déconner... Boire et conduire, c’est pas si grave!.. Evidemment, pour eux, c’est pas grave. Ils sont assurés, ils ont les poches pleines, on risque pas de les voir piquer au supermarché, manifester contre le président, monter des barricades, écrire des livres incendiaires... Ce qu’ils demandent, simplement, c’est la sécurité pour eux-mêmes, la certitude de ne jamais subir quelque humiliation que ce soit, pour des raisons dûes à leur rang.... Je crois qu’ils vont gagner.. On va modifier la loi.. Rien que pour permettre à ces “messieurs et dames” de ne plus être importunés.. Quant à nous....

mardi 2 février 2010

Touche pas au grisby

Toutes les émissions de France Inter, y compris les plus militantes, se terminent par une pub, généralement affligeante, ce qui n’est pas une surprise, mais , pour la plupart, sur la manière de faire fructifier son pognon. Les publicitaires et les dirigeants de notre radio (elle nous appartient, nous la payons... l’actionnaire, c’est nous!...) sont d’accord : il n’y a que le pognon qui nous intéresse. Pire, ils ne voient même pas ce qui pourrait nous intéresser à part ça. Le pognon, c’est quand même le principal, non? Y’a autre chose? Ah, oui!.. des utopies, d’accord.. Mais le pognon! ... Le pognon!... Ça, c’est pas d’la blague!... Sauf que ces crétins, ils nous cassent les pieds avec des rendements mirifiques à ... 4%... Vous connaissez un financier qui investit à 4%?.... En plus de nous emm... avec leur “pognon”, ils nous prennent pour des cons... A longueur de temps.... Le pire, c’est qu’on écoute encore.. Moi compris!....

lundi 1 février 2010

Bienvenue au club....

On est toujours le crétin de quelqu’un.... Si vous ne souscrivez pas, ben, bienvenue au club.... Le pire, dans ce domaine, ce sont les gens qui croient savoir et qui vous distribuent, en général avec un air hautain, le tout petit savoir qu’ils viennent d’acquérir, à vous autres, pauvres manants... Le genre Mr Jourdain, si vous voyez... Ceci posé, je viens d’en apprendre une bien bonne.. Que beaucoup d’entre vous savent, j’en suis persuadé, mais qui, moi, me laisse pantois... Ovation, dites donc, ça vient d’une cérémonie antique de célébration des vainqueurs de la guerre, au cours de laquelle on sacrifiait une brebis... Un ovin, quoi.... Combien de fois, avons-nous, pardon, ai-je, employé ce terme sans me douter de son origine absolument immémoriale? Un jour où l’on n’a rien appris est un jour perdu..... Chouette!...