Il est un matin
Dont je n’aurais pas aimé
Dont je n’aimerais pas
Que la vie me le donne à vivre
Celui où, s’il s’était trouvé,
Si cela se trouve,
On devrait me fusiller
Pour quelque acte de bravoure,
Pour avoir résisté.
Je suis certain que,
le jour apparaissant,
J’oublierais pourquoi
Je dois mourir,
Je ne trouverais aucune raison
A cet acte odieux,
A cette fin programmée,
Mon corps refuserait
Ce que ma raison, peut-être,
Pourrait connaître
Affronter ce désert,
Ce moment hors du temps,
Je ne suis pas assuré
Que j’en aurais été capable
Que je saurais le vivre
Comme le dernier moment de vie.
Et ce matin-là,
Le soleil,
A jamais sans pitié,
Se lèverait quand même.
Il y a 5 ans
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