Il y avait les violettes,
s’épanouissant,
dans le jardin de février,
bouquet odorant
saint valentiné
mais le plus étonnant des mauves
fleurissait sous ton oeil,
souvenir d’un soir de tempête
où j’avais moi-même pris
quelques coups sévères
éparpillant sur tout mon corps
des taches violacées
moins visibles,
bien moins seyantes,
que celle qui marquait
ton visage adoré,
trace violine d’une rixe
partie, un soir de bar,
du regard d’un autre,
insupportable,
sur ton minois,
sous ta robe parme.
samedi 24 octobre 2009
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