jeudi 27 août 2009

De l'expression "Rendre son tablier"

Je viens d’entendre sur France Inter une entrevue avec François Bégaudeau à propos de son livre «Vers la douceur» (éditions Verticales). Je sais, j’écoute trop la radio. D’un autre côté, si je l’écoute pas, hein!..., où je vais trouver la matière à des courts journaliers?..... Ça commençait bien. Le Bégaudeau a entammé par une allusion au «surhomme» de Nietzsche. J’ai évidemment tendu l’oreille. Manque de bol, juste quelques minutes plus tard, le voilà qui nous parle de mur et qui explique que certains humains voient le mur et d’autres pas et que, les malins, c’est ceux qui font tout pour l’éviter. Là, j’avoue, je rends mon tablier. Si vous m’avez lu, vous savez que, pour moi, le mur.... J’ai jamais vu de mur, dans ce sens-là, dans ma vie. Tout passe sans heurts, sans choc... Pof... Franchi, le soi-disant mur. A part le mur, au sens symbolique, je me suis demandé: qu’est-ce qu’un humain peut bien voir comme mur? Bon, on fait court: la mort. D’accord? Le surhomme, au sens nietzschéen, pour moi, c’est celui qui voit arriver le tragique, la mort, mais qui peut quand même vivre..... Pas l’éviter.... On peut pas l’éviter... J’ai pas dû comprendre Bégaudeau.... Encore un!.. J’ai l’habitude.... Dans la même émission, Jacques Higelin a débarqué avec sa petite phrase à lui: «on devrait pas perdre le contact avec l’enfant qui est en nous».... Là, je rends vraiment mon tablier......

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