vendredi 21 août 2009

Végétal

Les végétariens me font généralement sourire. Ceux, surtout, qui vous expliquent qu’ils ne peuvent manger de la viande à cause de la proximité qu’ils ressentent avec le règne animal. Se rendent-ils compte qu’ils se qualifient eux-mêmes de bestioles? Avec tout le renoncement à l’intelligence que signifie cette confusion? Mais ce qui me fait le plus rire, c’est d’envisager leur tête le jour où on leur apprendra, ce qui pourrait venir, qu’une salade a un système nerveux embryonnaire qui l’autorise à ressentir la douleur ou d’autres émotions. Je me souviens, dans les années 70, de quelques publications très argumentées sur l’évanouissement des plantes, par exemple. Ce jour-là, cesseront-ils d’en consommer, se ravalant, cette fois, à l’état de légumes?

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