vendredi 16 avril 2010

Et mon courroux, coucou....

Je ne suis pas abonné à Tweeter, à aucun autre réseau “social” sauf Myspace, où j’expose les reliques du temps où j’étais chanteur et Facebook où je suis vaguement (tiens, d’ailleurs, je vous le signale, Asphodèle-édition est sur Facebook..) En bref, sociabilité quasi nulle... Pas seulement pour ce qui concerne les réseaux multimédia. Mais je n’ai rien contre ces médias et un truc me fait bien rire, en ce moment: les protestations des “journalistes” officiels sur la manière dont est traitée l’info sur ces réseaux. C’est forcément du trash, de la rumeur, du torchon... Le citoyen serait nul pour traiter l’info.... Sauf les Iraniens ou les Tahitiens, bien entendu, ces gens qui sont loin et luttent héroïquement qui contre la dictature, qui contre les éléments... Il n’y a qu’une caste qui s’y entend pour traiter correctement l’info: les journalistes professionnels. Si vous les écoutez, pour traiter l’info avec justesse, il faut être un pro. Il faut avoir été formé, éduqué, enculturé, il faut respecter le code, la “déontologie”.... En gros, ils défendent leur beefsteak... Ils ne s’aperçoivent même pas que, justement, si l’info part dans tous les sens, c’est que les gens en ont ras le bonbon de leur info formatée, standardisée, normée, et qu’ils en ont également par dessus la tête de ces types qui n’ont aucun talent, aucune légitimité, et qui prétendent nous apprendre ce qu’est la bonne info. Toujours celle qui a l’agrément de leur maître, celui qui est à l’autre bout de la laisse. Comme disait Ferrat à propos du Figaro: “les maîtres ont encore une âme de valet”. Si vous faisiez votre travail, messieurs et mesdames les journalistes, d’une part, cela se saurait (je suis d’accord avec Mélanchon, là!...), d’autre part les citoyens ne ressentiraient peut-être pas la nécessité de créer leur propre canal d’information.



Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux, coucou, c’est évidemment un hommage à P. Desproges.... Plus d’info : ici

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