mercredi 16 décembre 2009

Salon

Ils passent, elles fuient votre regard, quelques uns vous bousculent, parce que vous les gênez, la plupart vous ignorent. Ils n’achèteront pas de livres parce qu’ils en ont déjà un. La majorité d’entre eux ne sait sûrement pas lire. De temps à autre, une éclaircie, il s’arrête, elle ouvre un livre, parfois, l’un d’entre eux vous adresse un mot, une fois par jour on parle littérature. C’est la joie des petits salons de province.... , quelque chose comme le plaisir sardonique de Sartre et Beauvoir au café de Flore.... Un mythe de la littérature.... Je plains les écrivains qui ne connaissent pas cette joie....

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