lundi 3 mai 2010

Ça revient aussi....

Races. J’aurais juré qu’on avait admis une bonne fois l’obsolescence du vocable “race” pour ce qui concerne le genre humain. A priori, il n’y a pas de race pour les hommes. Des différences géographiques, phénotypiques, d’apparence, en somme, mais de race, point. Il me semblait que la preuve en est que tous les humains peuvent se reproduire entre eux, ce qui n’est pas le cas des animaux qui, eux, peuvent être classifiés en races. Mais je peux me tromper. Dater, être moi-même au bord de l’archaïsme suranné. Si j’en crois ce que j’entends ou lis dans les media, en tous cas, cela semble s’avérer. De plus en plus souvent, les commentateurs emploient ce terme sans vergogne. Récemment à propos de la loi sur le voile. Dans un sens qui n’est bien entendu pas péjoratif, pas encore, mais toujours pour expliquer une différence entre eux et nous, éventuellement pour condamner la stigmatisation de cette différence. C’est amusant. J’ai vécu à une époque où quiconque aurait employé le terme de race à propos d’un étranger se serait vu condamné et sommé de s’excuser. Aujourd’hui, et même sur les radios les plus cultivées, on peut sans honte ni détour parler de “race” à propos d’humains..... D’abord on en parle, et puis après on s’habitue, et puis, finalement, un jour, .....

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