samedi 28 mars 2009

Vroum!...

Ce que j’ai pu l’aimer, la bagnole, vous avez pas idée. Le rouge d’une Ferrari, le son de son V 10. Le blanc des Porsche, leur moteur tellement atypique. Un crétin qui m’avait percé à coeur m’avait un jour promis que, si je me mettais au travail, je pourrais enfin l’avoir, ma toto rouge. Il avait compris. J’en rêvais vraiment. Mais là, aujourd’hui, désolé, non, vraiment. C’est fini, l’auto. Aussi passéiste que rêver d’une montgolfière, d’une machine à écrire Underwood, d’un téléphone en bakélite. L’industrie automobile bouge encore mais c’est déjà un cadavre. Des gens sur le carreau, des malheureux qui vont perdre leur emploi. C’est sûr. Mais à quoi sert de s’entêter? C’est fini, N.I.N.I.. Ce modèle de développement est déjà derrière nous. On peut renflouer, soutenir, tout ce qu’on voudra. Rien n’y fera. Renault, Peugeot, Citroën, c’est déjà du passé. Allez, Raymond, disait Raymonde Bidochon à son mari qui venait d’apprendre que ses testicules n’étaient que vestigiaux... Ne t’énerve pas, ça sert à rien, maintenant.

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