mardi 24 novembre 2009

BEAU

Il n’y a pas de distinction en art, dites donc... De nombreux philosophes nous ont expliqué que la logique ne peut s’appliquer en matière esthétique, certes, mais ce n’est pas pour autant qu’on échappe à la classification beau/laid. Un classement non logique, donc, qu’on pourrait croire personnel, individuel, puisque ne dépendant que de critères subjectifs. Pourtant, un certain trouble naît dès que l’on s’adresse à un groupe humain pour lui demander de classer en beau/laid. Trouble qui vient du fait que, peu ou prou, à quelques exceptions près, nous avons globalement les mêmes goûts. Le beau existe. Les philosophes, encore eux, se sont tous plus ou moins cassés les dents sur la définition de ce que serait ce “beau”. Il existe, c’est un fait, mais qu’est-ce que c’est? Et ne pouvoir le définir ne l’abolit pas. Qu’il varie, c’est certain, au travers des âges, en fonction de la localisation, certes, mais, néanmoins, il existe un “beau” que nous partageons tous, qui fait que certains “objets” nous apparaissent comme universellement beaux. Devant une oeuvre, quelle qu’elle soit, nous nous retrouvons donc démunis. Est-ce beau? La dernière chose à faire est de demander leur avis aux autres. Car, dans ce cas, on prend le risque de définr un “beau” officiel, parfois très éloigné du “beau”. On peut aussi tenter le j’aime/j’aime pas. Ce qui peut passer pour une tentative de ne pas répondre, de s’abstraire du débat. Car j’aime/j’aime pas n’empêche en rien l’objet contemplé d’être soit beau soit laid. On peut aimer le laid. Il n’empêche que c’en est. La seule solution qui nous est offerte, c’est évidemment de nous prononcer. Au risque de l’erreur. Mais également au risque de trouver beau un objet qui sera effectivement reconnu comme beau. C’est le cumul des ressentis qui en décide. Mais la décision ne se peut que si chacun d’entre nous se prononce. Le beau se dégage de l’ensemble mais ne prééxiste pas au choix. Il est donc absolument faux qu’il n’y ait pas de classification en matière d’art. Elle nous est propre mais une catégorisation se dégage de l’ensemble de ces avis individuels, qui nous échappe totalement, et qui définit bel et bien un “beau”.


PS:
Je ne suis pas atteint de sénilité précoce.. si je republie ce texte c'est que l'un de mes contradicteurs ne parvient pas, probablement à cause d'un "bug", à poster son commentaire.. et que, par un masochisme maladif, donc, je me charge de le poster moi-même...

le voici:

Ce texte de Pascal fait suite, d’une certaine manière, à un entretien paru dernièrement sur le blog du Magazine des livres (http://www.magazinedeslivres.com/page7/page35/page35.html) entre Marc Villemain et Bartleby, entretien qui avait généré un long débat sur le blog du Grognard (http://legrognard.hautetfort.com/archive/2009/11/13/litterature-et-internet.html). Il importait que je reprécise ce contexte qui va aussi éclairer le commentaire que je vais développer ci-dessous.

Lorsque j’avais essayé d’expliquer, sur le blog du Grognard que l’essentiel, pour moi, n’était pas de savoir si les livres que je lisais étaient meilleurs ou moins bons que ceux de mon voisin, j’ai vu s’élever des réactions outrées et virulentes aussi surprenantes que troublantes. Sur quel bouton avais-je appuyé pour déclencher chez mes interlocuteurs ce refus absolu de discuter leur point de vue ?

Le texte que Pascal propose ici m’apporte finalement l’éclairage qui me manquait : je croyais être dans un débat d’idées et je me trouvais en réalité sur un terrain d’opposition entre « croyants » et « athées ». Terrain sur lequel j’avais d’autant moins imaginé me retrouver que mes interlocuteurs affichaient généralement par ailleurs clairement leur athéisme… en matière de religion !

Mais le texte de Pascal est clair finalement. Qu’est-ce que le « Beau » : c’est quelque chose que l’on « sait », que l'on « sent », mais que l’on ne peut pas expliquer. C’est universel et les hommes le portent dans leurs cœurs. Le « Beau », c’est ce « trouble » qui fait que les hommes se retrouvent autour d’un goût commun… Bon… Vous remplacez « Beau » par « Dieu » et ça marche aussi bien. Sauf que ce type d’explication qui fait pouffer (ou fulminer) Pascal l’athée lorsqu’on lui parle de Dieu, lui convient très bien en matière d’art... Bon, ainsi soit-il... Il n’y a que la foi qui sauve dit-on, et s’il est d’accord pour se contenter de cela, grand bien lui fasse. Il trouvera de toute façon sur son chemin nombre d’autres fidèles avec lesquels il pourra communier en paix... Moi, je reste athée... et pas seulement en matière de religions.

Je ne m’étendrai donc pas sur les autres contradictions du texte de Pascal puisque nous ne sommes de toute manière pas dans le domaine de la logique mais dans celui de la foi qui, tout le monde le sait, peut déplacer des montagnes en cas de besoin. Notons juste le jeu amusant avec le principe démocratique : d’un côté on défend que nous avons tous fondamentalement les mêmes goûts et que le « Beau », d’une certaine manière, se dégage forcément de l’ensemble des avis individuels, mais quand la majorité de ces avis individuels choisit de trouver « Beau » Gavalda ou Delerm et de laisser croupir dans l’ombre tel ou tel livre de qualité « supérieure », d’un seul coup la belle harmonie mystique ne fonctionne plus... Curieux.

Même contradiction en ce qui concerne la notion de valeur. Les croyants de l’art « savent » qu’il y a de bons livres et de mauvais livres. Ils donnent même quelques noms pour étayer leurs propos, mais quand on leur demande d’être logiques et de proposer un classement exhaustif, ils se récrient : c’est impossible : un tel classement n’est pas faisable (sous-entendu : seul le Dieu « Beauté » pourrait le faire ?) Car soit chaque livre a une valeur propre et universellement admise et, comme tout ce qui a une valeur ils doivent pouvoir être classés de la valeur la plus haute à la plus basse (ou inversement), soit ils n'ont pas de « valeur » absolue et supérieure et on cesse de laisser planer cette idée qu'il y a « en soi » des livres supérieurs aux autres.

Tous ce débat (du Magazine des livres à ce blog ce passant par celui du Grognard) n’aura néanmoins pas été inutile pour moi et j’en sors conforté dans l’idée que l’athéisme que beaucoup revendiquent aujourd’hui n’est trop souvent qu’un moyen de masquer ses propres croyances.

Allez en paix, mes frères !

Stéphane (le vrai Stéphane...)


Et ma réponse, qui, elle, ne peut être publiée en commentaire parce qu’elle excède 4096 caractères.. Pourquoi 4096?...

Voilà un texte qui demande, pour le moins, de l'ordre et du temps... tant le galimatias est épais... De la longueur, aussi, probablement, et je m'en excuse...

On retrouve ici une figure rhétorique chère à Stéphane.. Je dis bien rhétorique et non dialectique... La différence? Et bien elle est extrêmement simple. En dialectique, tous les arguments sont audibles.. en rhétorique, un point de vue prévaut, que l'on pourrait nommer "vérité" et qui, bien entendu, n'est jamais défendu par l'auteur mais sous-jacent à ses propos, à sa réflexion... JE connais la "vérité" et, les autres, non... Cette figure, ici utilisée, est de porter à son extrême le moindre argument et d'aller chercher entre les lignes ce qui ne s'y trouve pas. Toujours pousser à l'absolu ( quelle image peut bien ressembler à celle de l'absolu?..) ... les arguments adverses. Par exemple, vous assener que, choisir entre bon livre et mauvais livre est la racine de tous les fascismes... Mais si, réfléchissez.. Choisir, c'est ségréguer.. Si un livre vous paraît bon, c'est qu'en vous existe le germe qui vous conduira à distinguer, tout à fait pareillement, entre les Hommes "bons " et les Hommes "mauvais".. m'enfin!... (interjection lagaffienne qui me paraît tout à fait à niveau..)...

De même, sommer ses interlocuteurs de définir clairement les bases de leur jugement.... Si le "bon" ou le "beau" existent, alors, j'en veux la définition exacte.... Ce qui pour,le coup, tu as raison, pourrait aboutir à une discrimination crimilnelle.. Mais justement, nous nous refusons à répondre à cette quête qui t'est propre... On ne peut définir le "beau"... En quoi la définition du "beau" t'est-elle nécessaire? T'es-tu seulement demandé au nom de quoi tu tenais à en connaître une? Quelle est la nature exacte de ce saut qualitatif que tu opères entre tout et le supposé "beau"? Que mets-tu exactement, toi-même, derrière cette distinction que tu poses toi-même.. Et personne d'autre que toi... En quoi le "beau" te dérange-t-il? N'y a-t-il pas de miroirs dans ton univers?

Mon niveau n'est pas celui-là... J'en suis fort mari si cela déplaît.. J'en ferais appel à Aragon et une toute petite phrase du poème "les poètes", qui, je le sais, isolée de son contexte, ne signifie pas du tout ce que Aragon avait manifestement voulu en faire... "L'Homme crie où son fer le ronge..."... Depuis un long moment, maintenant, j'ai compris que les gens, moi, sûrement, puisque j'en suis un, de gen, vous envoient toujours à la figure les problèmes qu'ils se posent à eux-mêmes.... De quoi je conclus, bien sûr à l'emporte-pièce, que Stéphane, qui m'envoie à la face mon athéisme sélectif, me semble lui-même assez tripoté par la question divine... Une question dérivée, à la "Camus"...Il n'est pas séant, pour un "intellectuel", d'en référer à dieu. Il faut absolument une figure alternative. Que l'on pourrait chercher, par exemple, dans les textes anciens.... Pas la bible, évidemment, ce serait trop visible... Il faut du "révolté", du "tragique", du "révolutionnaire"... On pourrait mettre tout ça dans un coffret, par exemple....
Evidemment, titrer un texte "BEAU", après un débat qui se situait primairement ailleurs sur la toile, et attirer Stéphane dans mes filets, c'était facile.... On pourrait peut-être ajouter Machiavel au "coffret"...


Là où tu l'as positivement dans l'oignon, mon garçon, c'est que, quoi que tu en penses, d'un bout à l'autre de la terre, Stéphane, pas Stéphane, Pascal, pas Pascal, rhétorique ou dialectique, Nietzsche ou pas, un coucher de soleil sur la mer, c'est beau, un filet de sueur entre les seins d'une femme, c'est beau, une peinture japonnaise, Malraux, pas Malraux, dieu, pas dieu, c'est beau....

"Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit, si vous aviez eu un peu de lettres et d'esprit, mais , d'esprit , oh!.., le plus lamentable des êtres, vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres, vous n'avez que les quatre qui forment le mot "beau"..." C'est d'Edmond Rostand in " Cyrano de Bergerac", qui, je te le signale, était un athée historique....

PP

14 commentaires:

  1. Que d'efforts et de détours pour refuser d'assumer ta croyance !

    Ce n'est pas grave : chacun est libre de choisir ses béquilles.

    Stéphane

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  2. Je dois être très bête, finalement.. je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas... L'inversion de la preuve, par exemple, sur Gavalda, puisque, justement, le débat précédent et ce texte initial partaient du fait que Gavalda ne fait pas partie du "beau"... Ou bien remplacer beau par dieu... Pourquoi pas poule par vache? Quel est le sens de cette entourloupe sémantique?
    Vraiment, je ne vois pas le point où nos discours divergent, je ne parviens pas à identifier la posture.. Je suis bête..

    PP

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  3. Oh que non tu n'es pas bête, loin de là... Tu es même très malin au contraire (peut-être pas autant que Nietzsche, mais bon, nul n'est parfait)et je pense que tu as très bien compris que tant que tu pinaillerais sur les détails de mes propos ça t'éviterait de te pencher sur le fond du problème...

    Ou alors tu ne vois vraiment pas où est le problème... Ce qui est plus embêtant... hypothèse que je n'avais pas envisagée, effectivement...

    Stéphane

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  4. je ne suis pas certain que la célèbre phrase de notre grand moustachu, à savoir: "ce qui ne me tue pas me rend plus fort", puisse être considérée comme réversible, c'est à dire autoriser à penser que si je suis plus fort, c'est que je n'ai pas été tué.....

    PP

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  5. Ah ! Revoilà les petites phrases mystérérieuses et pleines de sous-entendus spirituels, dont tu as le secret et que tu offres généreusement à tes contradicteurs lorsque tu es à court d'arguments... Ca peut peut-être impressionner ceux qui te connaissent mal, mais moi, vois tu, je commence à savoir comment tu fonctionnes. Et là, tu me déçois : je pensais sincèrement avoir affaire à un interlocuteur un peu plus coriace... Tout se perd, mon pauvre monsieur !

    Bon... Bin, puisque tu jettes l'éponge, le débat est clos. Allez, on va dire qu'on se quitte sur un match nul (aux deux sens du terme) si ça peut te faire plaisir...

    Stéphane

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  6. Manipulation!... Et, ça, c'est tout sauf drôle... Que me reste-t-il à part foncer benoîtement dans le bon gros chiffon rouge que tu agites? Ben, pour une fois, le bon petit taureau, il va pas foncer... Il va te laisser tout seul au milieu de ton arène imaginaire, avec la bonne grosse médaille en chocolat que tu t'es toi-même attribuée... Une question, quand même: tu sais lire? Il y a des fois, je doute... Et, comme je te l'ai déjà dit, finalement, ce n'est même pas la peine de te répondre... Tu en fais toi-même assez pour que nos lecteurs communs en jugent..

    PP

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  7. Tu me demandes : "Que me reste-t-il à part foncer benoîtement dans le bon gros chiffon rouge que tu agites?"

    Ce qu'il te reste à faire? Bin, tout simplement cesser de rouler des mécaniques et commencer à réfléchir sincèrement et sérieusement aux contradictions qui ont été pointées dans ton exposé (c'est-à-dire cesser de jouer les martyrs, les incompris, les victimes de manipulations et d'attaques trop z'injustes par des méchants incultes qui savent même pas lire d'abord)...

    Ce n'est pas très compliqué, tu verras... Le plus dur c'est de commencer !!!

    Mais si tu te défiles une fois de plus, effectivement, nos "lecteurs communs" (whaou ! ça doit au moins représenter 5 ou 6 personnes, j'en frémis d'avance)jugeront !!!

    :-)

    Stéphane

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  8. Dernièrement, Glucksmann, qui n’est que Glucksmann, et pour qui je n’ai aucune estime par ailleurs, causait sur les ondes de son dernier opus (Les deux chemins de la philosophie), de Socrate, de Heidegger, qu’il y oppose. Il mettait l’accent sur le côté “enraciné” de Heidegger et tentait d’expliquer par là ses dérives nazies. Son indécrottable attachement à la glaise de sa terre, au réel, au concret. Il opposait cette propension à l’enracinement à Socrate, qui représente pour lui le type même du déracinement, du non attachement, y compris à la vie. J’ai écrit ici : (http://pascalpratzphilo.blogspot.com/2009/10/confusion-glucksmanienne.html) que je trouvais ce discours “audible”.... A étudier. Depuis que je te connais, j’ai noté chez toi une certaine tendance à toujours ramener les problèmes intellectuels au niveau de leurs implications concrètes, une certaine recherche d’utilité à la pensée, une inclination à vouloir trouver dans les neurones un outil utile à la résolution de tes problèmes concrets. En bref, un enracinement. Je ne suis peut-être pas tout à fait aussi malin que Nietzsche (merci!..), je ne suis pas Socrate, mais ce que je peux te dire avec certitude, mon camarade, c’est que, malgré tes allégations, tu n’es en rien un nietzschéen de “gauche”.... Heideggerien , sûrement, pas la meilleure part de l’héritage.. A preuve? Ton vocabulaire brutal et machiste: tu donnes des “leçons” , tu m’accuses de “rouler des mécaniques”, (ci-dessus), tu me traites de “vieux cochon” lorsque je te fais lire une poétesse “charnelle”.... Brutal et violent. Tu hais le genre humain... Tu n’acceptes aucune critique et, en plus, tu accuses sans cesse les autres de ne pas te comprendre. Du haut de ta “montagne” ( symbole heideggerien), tu distribues les bons et les mauvais points... Tu es détestable, d’une misanthropie maladive et, de plus, assez insultant pour les femmes.. Pas de quoi se vanter.. Serait-ce devant les 5 lecteurs que nous partageons... Tu veux que je te réponde sur le terrain que tu as choisi? Tu vas aller te faire voir... Ton tas de fumier, sur lequel tu chantes le lever du jour, est tout juste bon pour le “coq” que tu es.... Rouler les mécaniques, j’en reviens pas... Je connais un livre, un “bon” livre ( le titre m'échappe, là..) , où il est question de boxe et de pensée... Tu dois l’avoir lu. Je crois que tu ne l’as pas compris... Rouler les mécaniques? Qui roule ses pauvres mécaniques? C’est minable!!!...

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  9. Merveilleux ! Sacrée tirade !

    Mais complètement hors sujet...

    Bon, tu commences quand à réfléchir aux contradictions de ton exposé de base ?

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  10. C'est tout? Il joue.. ce type joue... Voilà un mec qui écrit des livres, qui se rêve éditeur (...) et qui joue.... La référence, ce serait quoi? Ionesco? Camus? Cioran? En tous cas, pas nos aïeux.... S'ils avaient "joué", on ne serait pas là. P't'êt que c'est ça... il regrette d'êt' là.... Y s'en fout.. c'est si drôle, sa vie.... De gauche?

    PP

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  11. Ils couinent encore, ces salauds-là... Le muscle jusqu'au bout.... Rire de tout? Ben , oui.. mais avec tout le monde? Vous allez voir, y va encore couiner... Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.... On peut quoi? Y'a des gens, ici, à part lui? Le titre du livre sur boxe et intellectualisme.. C'est obsédant.. London, non?

    PP

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  12. Et bien quoi, cher Machiavel ? On se vante de m'attirer dans son piège et, une fois que j'y suis, on appelle "au secours" pour me faire déguerpir ? C'est cocasse !

    Bon. Comme apparemment aucun de nos nombreux lecteurs commun n'a envie de venir te prêter main forte pour te sortir de la panade dans laquelle tu t'es fourré, et comme je suis un garçon généreux, je vais essayer de t'aider à te sortir honorablement de ce mauvais pas (pas la peine de me remercier, je sais que tu es pudique sur ce point). Je vais donc réduire mon questionnement à sa plus simple expression (je garde l'exemple des livres puisque c'est lui qui a généré le débat originel) :

    Si j'ai bien suivi tes explications, il y a, selon toi, de bons livres et de mauvais livres. Cette distinction entre bons et mauvais livres est difficile à définir précisément mais son caractère objectif ne peut pourtant pas être mis en doute. Est-ce bien cela ? (Normalement, cette question simplissime ne devrait pas te poser de problème. Tu devrais même pouvoir y répondre par "oui" ou par "non". Je compte donc sur toi pour ne pas l'éluder avec un de tes tours de passe-passe habituels)

    Stéphane

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