mardi 10 novembre 2009

Mauer 2

Le mur est tombé, donc. Je m’en réjouis, salue la liberté que suppose cet événement pour ceux qu’il a libérés, et ne le regrette pas, contrairement à ce qu’on a pu m’en dire. Mais le pataquès médiatique autour de la victoire du bon côté, le nôtre, aura eu au moins un mérite: les langues se sont déliées. Beaucoup de témoignages ont tourné autour de la religion, du fait qu’avant la chute du mur, elle était très mal vue, voire interdite, de l’autre côté. Et que maintenant qu’il est tombé, on a enfin le droit d’aller jouer la grenouille de bénitier à sa guise à l’Est. Il n’est pas dans mes intentions d’interdire à qui que ce soit de croire. Mais si l’on ajoute à tous ces témoignages le fait que, pour beaucoup, l’artisan principal de la chute fut un certain pape, que beaucoup des nouveaux gouvernements est-européens sont cul et chemise avec l’église, je trouve que l’on peut se poser une question: la liberté, serait-ce, pour une part, le droit de croire en dieu? Belle liberté, en vérité.... Mais je ne suis qu’un vieux réac rouge...

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