mercredi 4 novembre 2009

Si j'aurais cru...

J’entends souvent dire une phrase pour moi absconse et paradoxale: je ne crois pas en dieu mais j’aurais aimé croire, avoir ce recours. C’est croire, ça, non? Je me trompe? Croire que si on croyait.... Accorder à la croyance une vertu. C’est pour le moins montrer quelque complaisance envers la croyance. La poser comme une chose, au fond, inaccessible. C’est s’inscrire dans le domaine de la raison et néanmoins prendre le parti de dire que la raison a ses limites. Que ces limites, c’est l’impossibilité de croire. Pourtant, croire n’est pas être libre. Pas plus que cela n’est raisonnable. Paradoxale et absconse.

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