lundi 26 octobre 2009

Complot

Ce matin, pas moyen d’accéder à mon blog. Panne. Très vite, comme la panne durait, je me suis mis à divaguer sur le registre parano. Et si on m’avait censuré? j’avais pu déplaire à quelque grand, quelque prince, qui m’aurait ... dans le nez.. Une dent.. Qui m’aurait une dent!... Non, en fait, je n’ai pas déliré. J’ai simplement divagué et imaginé que je pourrais prendre la mouche, protester, parce que ce que j’écris ici est tellement important, violent, réfractaire, virulent, indispensable, en un mot, que j’aurais pu être l’objet d’une censure du prince. J’ai pensé ça parce que, au bout de quelques heures, je me suis décidé à chercher une explication à la panne. Et j’ai trouvé. Un serveur où les blogueurs interviennent en direct, dans l’instant, avec leus tripes, sans recul... Et tous, ou presque, hurlaient à la censure de leur blog à eux. Internet, c’est la possibilité de l’instantanéité. La panne, c’est le robinet qui se ferme, la baignoire bouchée qui déborde instantanément. J’ai bien ri. Je ne sais pas si ce blog a une tenue quelconque et si ce que j’y mets est essentiel. Ce que j’ai constaté, c’est que, en tous cas, la plupart de ceux qui mettent en ligne le pensent de leur production.

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