samedi 27 mars 2010

Outrage

Je ne sors pas souvent de mon antre. Je n’ai pas tellement le goût du monde ni des autres. Et je crois que, dans le contexte actuel, je fais bien. Je crois que, malgré mon âge respectable, maintenant, je ne vais pas pouvoir éviter, un de ces quatres, un jour où je me serai aventuré, le délit d’outrage envers un agent de la force publique. Les flics, je les déteste, c’est certain. Une vieille coutume familiale, qui date du temps où ils tiraient sur tout ce qui bouge, comme à Charonne, en 1955, en octobre 61 contre les Algériens de Paris, ou en 68, en 86, avec la mort de Malik Oussekine... Comme pendant la seconde guerre mondiale, où ce sont nos chers flics qui ont arrêté et transporté les juifs jusqu’à Drancy. Pour moi, ils n’ont pas changé. Et les nôtres n’ont jamais valu, dans mon esprit, beaucoup plus que les est-Allemands, les Chiliens de l’après Pinochet, les Argentins de la dictature ou les Chinois d’aujourd’hui: un flic, c’est un flic. Vous accepteriez, vous, que votre fils vous annonce qu’il veut devenir CRS? Je sais, c’est du racisme, c’est très vilain, mais, là, désolé, je ne changerai pas d’avis!.... Et, donc, je suis absolument certain que, quelque jour, je vais me retrouver menotté parce que j’aurai manqué de respect à l’un de ces gros bras vulgaire. Et là, pas un pli, je vais lui dire ce que je pense. Ce que, je crois, il ne va pas tellement apprécier. Je serai bon comme la Romaine (vous la connaissez, celle-là?... Elle parle du temps où les fourgons de la police s’appelaient “paniers à salade”)

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