mardi 23 mars 2010

Y.S.L.

Y.S.L... Je sais pas vous, mais, moi, ces trois lettres, ça me cause pas.... Le plus grand artiste de la deuxième partie du vingtième siècle?... Pour vous, la haute couture, c’est un art? Là, j’ai du mal.... La mode, on dit... Mais la mode, c’est ce qui passe, non? Et l’art, c’est ce qui reste, non?.... Comment la mode peut-elle être un art? Et qui concerne-t-elle? Vous vous habillez à la mode, vous? Moi, j’ai pas les moyens.... Et puis, peu à peu, depuis qu’il est mort, on en apprend de belles.. De plus en plus de gens se vengent.. Mais de quoi? Du fait qu’on brûle toujours ce qu’on a adoré? ... Ben!... Pas convaincu, une nouvelle fois.. Je crois que ce monsieur a exercé une tyrannie dont se vengent, évidemment, ses victimes.... Une tyrannie par la faiblesse... Une faiblesse qui vient de sa sexualité, à n’en pas douter.. Une sexualité jamais assumée... L’écart énorme que suppose l’image sociale du mâle, celui qui dirige, qui impose, et l’image sociale de l’homosexuel, qui serait faible, dominé, qui subit la loi du mâle rêvé... Pas de quoi nous faire un tel pataquès, vous avouerez... Si Y.S.L. n’a jamais été en mesure d’assumer sa nature, ce ne peut en aucun cas être de notre responsabilité.... La seule légitimité qu’il ait jamais détenue tient donc à notre incapacité à parler de l’homosexualité de manière neutre.... Son pouvoir sur nous ne tient donc, n’a tenu, qu’à notre couardise... Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais trouvé qu’être homosexuel soit une tare quelconque... Je ne suis pas certain que Y.S.L. en ait été persuadé...

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