mercredi 31 mars 2010

C'est à Paris que ça se passe

Modiano.... Garcin... On sent tout de suite que ça va chauffer... Modiano.. Non, vraiment, je suis navré... De la littérature horizontale, j’appelle ça.... Si jamais vous penchez le livre, toute l’encre dégouline sur le parquet . Des taches indélébiles, beaucoup de travail si vous avez choisi de vivre sur une moquette... Garcin, c’est autre chose.. Le cheval, Bartabas considéré comme l’artiste du siècle, de la rigueur, de l’ordre, en un mot... Et un amour immodéré pour Simenon... Simenon, définitivement, non!... Le problème, c’est que ces deux types font partie du gotha.. De ceux qui déterminent ce qu’est ou non un bon livre.... L’un ici, l’autre là, on se serre les coudes, on peaufine le discours, on enrobe le vide de mots incompréhensibles pour la vulgate, en un mot, on pérennise la lutte de classe, du moins sur la plan littéraire, puisque c’est celui qu’on a choisi pour exister soi-même.... De l’auto-défense, ça s’appelle. Dans la vie courante, cela exclut toujours les mêmes, les Noirs, les Arabes, les Bronzés... En littérature, c’est plus subtil, mais néanmoins tout aussi radical. Du racisme, ça s’appelle... S’ils en avaient besoin, je leur livre la réponse: je suis aigri.....

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