lundi 1 mars 2010

Celine m'emmerde.....

Celine, le petit père-chats de Meudon, comme toutes les idoles, il mérite son sac.... Tous, ils parlent de son ambiguïté, rapport à ses idées pince-nez sur les juifs, de son attitude douteuse pendant la dernière, et il faut bien admettre qu’il est assez curieux de voir à quel point on lui pardonne l’impardonnable. Mais il y aussi d’autres choses à lui reprocher. Son style, son foutu style, à quoi il tenait tant, assez facile à imiter, finalement, sur quelques lignes, d’accord, mais facile, quand même. Son style qu’il a imposé. Qu’on nous a imposé. Parce qu’il faut aussi reconnaître que son succès vient autant de son talent que de ce qu’en disent certains milieux littéraires. Un succès tel que des tas de littérateurs rêvent d’écrire comme lui et oublient de faire leur métier, c’est à dire de bricoler les mots à leur sauce. On veut faire comme lui. Il paraît que pour faire Mort à Crédit, il a écrit 80 000 pages à la main. Pour 400 pages imprimées. Le type même du besogneux. Avec lui, on accrédite l’idée que le métier d’écrire est un travail harassant. Il a orienté la littérature, lui et ses zélés laudateurs, vers une conception où elle doit plus au travail qu’au talent. Depuis lui, on s’imagine qu’il faut écrire 200 pages pour une bonne... Ben, je suis désolé. Il y a d’autres solutions. Dont une qui consiste à écrire une page pour une imprimée et pourtant faire un bon livre. Je crois que Cocteau était de ce genre. Des foules d’autres aussi, dont les manuscrits sont quasiment exempts de ratures. Céline, et tous ceux qui nous en rebattent les oreilles, il nous emmerdent!....

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