lundi 29 juin 2009

Jerusalem

Lors de mes deux voyages en Palestine, je n’ai pu éviter le détour par Jérusalem. Très belle ville, très symptomatique du conflit entre Palestiniens et Israéliens. Vous vous en doutez, si j’ai eu droit à cette visite, ce n’est pas pour son intérêt politique. Les petits camarades de jeu avec qui je voyageais voulaient absolument, eux, voir la ville sainte. Non seulement je me fous comme de ma première chemise de cet aspect de cette ville mais, en plus, j’ai une dent contre les religions, toutes les religions. Inutile de dire, donc, que je traînais les pieds. Les autres, eux, étaient aux anges et me brocardaient sec chaque fois que je marquais mon refus d’une quelconque conciliation possible avec les culs-bénis de tous poils. Au mont des oliviers, j’ai découvert à quel point la religion a été, est, et, à mon avis, sera, toujours reliée au pouvoir. “Le” livre indique que les premiers servis pour entrer au paradis le jour du jugement dernier, vous savez, l’apocalypse, dont les humains ont toujours rêvé, ce jour-là, les premiers servis, donc, seraient ceux qui se trouveront “au plus près” du seigneur. Formule risible mais traduite, dans les faits, par la présence, au long de la colline, d’un cimetière. Ceux qui ont tenu à reposer là ne l’ont fait que pour avoir une bonne place au concert. Les plus hautes sont évidemment celles des plus riches.. Tout se vend... Même une place au paradis.... Et très cher.. Vous n’avez pas idée.... Les autorités ont dû arrêter les frais, sous peine de voir la colline totalement colonisée par les rupins envieux d’une place digne de leur rang. J’ai beaucoup ri. Intérieurement, évidemment. Les croyants n’ont pas le sens de l’humour ni de la dérision... Religion?... Dieu?... Mon oeil... Foutaises.... Risible.

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