jeudi 25 juin 2009

Pousssez-vous de là qu'ils s'y mettent...

La vengeance des vieux... Je viens de piger une motivation profonde de notre époque... 68, 1968, c’était “les vieux au placard”.... Ça y est, la vengeance arrive. 68, c’était la revendication de la première génération sans guerre. Les jeunes n’allaient pas périr dans un conflit... Pour se faire de la place, il fallait les expulser, les grabataires... Et pan!... Evidemment, rebelote... La nouvelle génération, non plus, ne sera pas éliminée prématurément... Il faut laisser la place... Génial... L’ironie de l’Histoire, hein!.. Pas que des mots!... Vous savez quoi? Je vous l’ai dit, j’ai vraiment pigé... Les vieux d’aujourd’hui, qui ont vieilli, bien sûr, qui sont devenus conservateurs comme des phoques, conservateurs de leur ordre, même si c’est celui de 68, ben, ils sont tellement en forme, camping cars, pognon, vacances, bling bling, tout, qu’ils finissent par voter pour celui qui leur chante qu’à 80 ans on est en pleine forme!.. Pour eux, c’est frappé au coin du bon sens.. Ils pètent la santé.. Et ils sont pleins de thunes... Imparable... Du coup, ils se sentent légitimes.. Vous, douze ans, vous pouvez travailler jusqu’à cent, si vous leur ressemblez.... Ce qu’ils n’ont pas saisi, c’est que c’est justement parce qu’ils ont travaillé seulement jusqu’à soixante qu’ils ont une telle forme.... Je crois que, hélas pour vous, belle jeunesse qui rit quand on l’enc... (Kent, grand intellectuel!...), ce que je vois advenir, c’est que vous allez bosser jusqu’à cent ans, âge que vous n’atteindrez jamais, parce que vos aînés, qui ont eux-mêmes poussé leurs ancêtres vers la sortie, ne sont absolument pas prêts à vous laisser la place. Malgré le fait que cet état d’esprit n’a jamais, au grand jamais, été le mien, je vous en conjure, chers enfants, foutez-nous dehors, pour cause d’obsolescence, moi compris!....

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