vendredi 12 juin 2009

Phasme

Phasme. Ce mot m’en évoque immanquablement un autre: phantasme. Je suis de la vieille école. Je l’écris encore ph. D’ailleurs, je trouve qu’il est beaucoup plus évocateur avec cette orthographe. C’est compliqué, plus proche de ce que ça décrit. Un phasme aussi, ça ressemble à phantasme, en un sens. Cette bestiole qui est là et qu’on ne voit pas. C’est bien vu. Un hasard? Ben non, évidemment. Même racine greco-latine. Pour passer de phasme à phantasme, il faut rajouter ant. En Anglais, ant, c’est fourmi. Un phantasme c’est un phasme et une fourmi. Une chose difficile à voir mais besogneuse, travailleuse, courageuse. Ou bien phasme, c’est phantasme sans fourmi. Un animal onirique, invisible, camouflé à la perfection, sans le côté on ne peut plus matériel de la fourmi. J’ai des phasmes dans mon jardin. Chaque année, ils reviennent dans un arbuste et un seul, un genet. Ici, on dit l’arbre à phasmes. On a un mal de chien à les repérer. Un phantasme?

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