mardi 1 septembre 2009

Ça commençait bien....

Il paraît que je suis un bon amant. Ce n’est évidemment pas moi qui le dis. Mais qu’est-ce qu’un bon amant? Je reste parfaitement circonspect devant cette question. Qu’est-ce qu’un bon amant? Peut-être un sur la ligne Casanova: “j’ai la faiblesse de croire que soixante quinze pour cent du plaisir que je reçois vient du plaisir que je donne”. Le pire, dans cette phrase, c’est le mot “faiblesse”. Ça, c’est une réponse littéraire. Vous me direz, hein, de ma part, rien d’étonnant. La vie? Quelle vie? Y’a pas que les livres? Ce que je sais, c’est que j’ai une trouille bleue, maladive, chaque fois que je dois me lancer dans un acte sexuel. Un truc à vous tordre les tripes, à vous foutre la chiasse. Ça, ce serait une réponse plus organique. Scatologique, un brin. La trouille, c’est peut-être ça qui fait les bons amants. A mon âge on pourrait se dire que j’ai passé le temps de faire dans mon froc. Nibe!.... Intact!... Ça se calme un jour ce genre de truc? On est obligé d’en chier, comme ça, jusqu’au bout?

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