mardi 15 septembre 2009

Myself...

Qui aimeriez-vous être? Pascal Pratz!..., mais c’est impossible!... Cette phrase de Romain Gary, qui vient de me sauter à l’oreille, me va comme un gant. Je veux être moi. Là, je suis conforme à mes convictions nietzschéennes, je veux être, mais moi, là, c’est foutu. Qui est moi? Objection aussi conforme aux écrits de Nietzsche qu’à ceux de Freud, en plus!... Moi, je ne sais pas qui c’est. On n’arrête pas de se mordre la queue ici. Outre que, d’un point de vue érotique, se mordre la queue peut avoir des avantages, je dois reconnaître que ce n’est en rien glorieux. Ça tourne en rond. La question du jour est donc: l’affirmation nietzschéenne selon laquelle je dois être qui je veux être est-elle toujours valable si ce que je veux être c’est moi, ce moi à quoi je n’aurai jamais accès?

3 commentaires:

  1. Dites, rassurez-moi, vos "convictions nietzchéennes" que vous évoquez à longueur de blogs, ce sont celles qui ont fait de Nietzsche (avec Shopenhauer), le philosophe préféré d'Adolf Hitler pour son apologie du nazisme pendant 10 ans, ou bien celles qui l'ont conduit à son enfermement pour folie ? Mais peut-être n'est-ce qu'un effet de manche "littéraire" à la Luchini, pour flatter votre égo de "dragon" ???

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  2. Nietzsche (1844-1900), apologue du nazisme (1933-1945)???????......

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  3. Je viens de lire un très beau récit sur Romain Gary, par sa première femme, Lesley Blanch, un livre plein d'acuité, de tendresse et d'humour écrit par une femme de plus de 90 ans. N'hésitez surtout pas, c'est un bijou dont personne ne parle, sorti en mars, il est publié aux éditions du Rocher, le titre : Romain, un regard particulier.

    Pascale Arguedas

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