vendredi 3 avril 2009

Doudou not spéhaque angle iche.

L’une des manifestations les plus palpables d’une intelligence humaine supérieure est, c’est assez unanimement reconnu, la capacité qu’elle offre à manier les langues dites étrangères. J’ai récemment entendu à la radio un “surdoué” britannique qui en manie une vingtaine, au bas mot. Je me souviens d’avoir lu ”je suis comme une truie qui doute”, de Duneton, où il effleure le fait que l’aisance à manier le langage dépendrait de la quantité d’affect dont on charge les mots. Si ceux-ci sont pour vous une souffrance, souvent dûe à vos rapports à votre milieu originel, votre langage est forcément pauvre. Restons prudents.

Malgré une carrière d’avocat d’affaires à l’international, malgré dix années de cours particuliers, malgré le fait, plus récent, qu’il s’est adjoint une épouse parfaitement bilingue, notre monarque en minuscule n’est pas foutu d’aligner deux phrases correctes en Anglais, et avec, en prime, un accent déplorable, ce qui provoque souvent l’hilarité de ses interlocuteurs étrangers. Il faut bien le constater, si l’affirmation de son épouse selon laquelle notre mini-prince disposerait de cinq ou six cerveaux est vraie, aucun ne parle Anglais.

Je vous laisse la charge, car je suis certain que vous avez, vous-même, un esprit, de la synthèse entre la première et la seconde partie de ce texte.

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