mercredi 29 avril 2009

Vu... Pris

La main dans le pot de confiture, la bouche bariolée d’un ravissant rouge grenat, un enfant vous dira toujours que non, non, il n’a pas fait ça. Que jamais il n’a pioché dans le pot. C’est une défense infantile compréhensible. L’enfant sait très bien que ce qu’il a fait est répréhensible, hors la loi, passible d’une sévère réprimande et il n’a pas d’autre moyen de défense contre votre légitime colère, mais surtout sa propre culpabilité, que celui de nier en bloc. Souvent jusqu’à l’obstination. Ce n’est que plus tard, lorsqu’on a compris de soi-même que la perfection n’est exigeable de personne, qu’on s’est pardonné ses faiblesses, que l’on accepte de reconnaître ses erreurs. On appelle ça la maturité.

Notre cher nabot-léon a été trahi. Ses propos sur un dirigeant européen ont fuité. Crac. La Ségolène l’a chopé la main dans le sac et a fait un pataquès autour de vagues excuses au nom de nous autres, ce qui est assez gonflé. C’est d’ailleurs elle qu’on traite de folle. Vous ne trouvez pas que, finalement, le côté un peu Machiavel des dites excuses est plutôt le bienvenu? Notre cher prez se réfugie dans la négation farouche, démontrant, si besoin est, son extrême immaturité. La dame du Poitou marque un point, non?

Il faut bien le constater, si l’affirmation de son épouse selon laquelle notre mini-prince disposerait de cinq ou six cerveaux est vraie, aucun n’a un âge supérieur à douze ans.

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