jeudi 23 avril 2009

Jamais content

Le supermarché local vient d’installer des caisses automatiques. C’est vous qui bossez pour payer. Contrepartie, vous attendez beaucoup moins. Et puis c’est amusant, au début. Les syndicats sont totalement opposés à ce genre de “progrès”. Ça supprime des «empwa». Je me bidonne. Je sais, si j’avais besoin de cet emploi, je ferais moins le mariolle. N’empêche, le progrès, les machines, c’est bien fait, au départ, pour soulager les être humains. En théorie, chaque fois qu’on installe un robot, une machine, les Hommes devraient être contents. C’est toujours ça de moins à faire. Et puis les machines travaillant avec plus de rentabilité, une fois payé le crédit qui a été souscrit pour les acquérir, normalement, il devrait rester assez de pognon pour payer quand même les employés pour des horaires de travail d’autant allégés. Je t’en fous! Le pognon passe ailleurs. Si on était un brin logiques, on exigerait d’être payé à rien foutre chaque fois qu’une tâche est automatisée. Ben non, on accepte de se retrouver sans rien. La machine, faite pour soulager, devient un problème. Au commencement de la machine, ça a débuté. Les Canuts lyonnais avaient en leur temps détruit les machines à tisser. Z’auraient mieux fait d’exiger d’être payés à rien faire, à faire moins. C’était mal barré dès le début.

Et puis, pour défendre un emploi de caissière, faut vraiment ne jamais l’avoir fait ou ne pas voir à quel point ce boulot est pénible. Payé une misère. Un vrai boulot de merde. On devrait se réjouir que ça disparaisse.

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