samedi 4 avril 2009

Emoi

Je me souviens de vous, belle jeune fille d’origine italienne à la poitrine opulente, qui m’aviez permis d’ouvrir votre corsage et de goûter d’une bouche avide le soyeux nacré de votre peau intime dans le secret d’une alcôve exiguë. Votre tissu encombrait et je le fis glisser. Vos dentelles, ensuite, que vous m’autorisâtes à dégrafer. Vos jeunes seins n’en avaient nul besoin pour pointer le ciel. Nous avons usé nos bouches jusqu’à la douleur, moi sur votre buste, votre bouche, votre cou, vous, plus sagement, sur mes lèvres uniquement. Combien de temps nous sommes-nous ainsi goûtés? Une éternité de délices. De vous, je me souviens. Mais, plus que tout, de vos seins sublimes, qui me restent en mémoire comme les plus beaux que je vis jamais.

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