jeudi 30 avril 2009

Pluie de Grenelle

Le Grenelle de... Vous avez remarqué? De l’environnement, de l’énergie, des Dom-Tom, des ondes, de la chanson, des arts, des Grenelle de tout et n’importe quoi. Le vieux croûton que je suis se souvient de l’origine de ces mots: les accords de Grenelle. C’était les 25, 26 et 27 mai 1968, en plein milieu des événements, trois jours de négociations entre gouvernement, syndicats et patronats, au ministère du travail, rue de Grenelle, à Paris, qui devaient aboutir à tous les avantages sociaux acquis par les “travailleurs” en 1968. Un hasard? Ce serait mal connaître notre cher président. Ce monsieur est revanchard, rancunier et belliqueux. Parmi les choses restées en travers de sa gorge, 1968. Par un tour de passe-passe relevant de la communication et de la manipulation, il a décidé de modifier jusqu’au sens des mots de cette époque par lui abhorrée. Ce n’est donc pas une coïncidence si le mot “Grenelle” est employé à tous vents. C’est pour lui ôter sa valeur symbolique pour le peuple de gauche. Un peu comme ce que firent les auteurs de la bible, qui calèrent les fêtes chrétiennes sur des dates plus anciennes et païennes.

Une preuve de mon opinion? La Lanterne. Ah ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à La Lanterne, vous savez.... Quelle résidence a choisi notre nabot-léon pour ses fins de semaine? Un hasard, encore? Non. Une autre chose qu’il a en travers: la Révolution Française. Il est aristocrate, il a le pouvoir, et, rien que pour nous emmerder, par esprit de revanche, par provocation, il a choisi La Lanterne.

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