dimanche 10 mai 2009

Se cacher derrière son petit doigt

Les procès d’intention ont très mauvaise réputation. Vous me faites un procès d’intention!.. Sous entendu c’est très vilain de m’attribuer des pensées que je n’ai pas. Très vilain. Bon d’accord, en vérité, vous avez raison, ces idées, je les ai effectivement. Mais je vous dénie le droit de les révéler. On ne doit pas faire de procès d’intention. Un exemple? Vous allez privatiser la fac!... Non!.. Non.. C’est un procès d’intention... C’est formellement interdit!... Bon, d’accord, sous couvert de réforme, je vais faire financer la fac par l’industriel le plus proche en échange du fait que cette fac ne formera plus les étudiants qu’aux métiers utiles à cet industriel, comme les avions à Toulouse, par exemple. Mais ce n’est pas privatiser. D’abord, le propos de ma réforme, c’est de diminuer les coûts.. Et je vous fiche mon billet qu’une fois la réforme accomplie, l’Université sera beaucoup moins en déficit. Je ne vous demande pas de vous intéresser à votre petit problème de privatisation ou pas.. Je vous parle de coût. M’accuser de vouloir privatiser, c’est un procès d’intention!

Je serais plutôt pour les procès d’intention.

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